Ce week-end, Saint-Fraigne a réuni la crème des confituriers mais aussi le roi de la garbure pour le repas de samedi soir. La 14e fête de la confiture fait toujours autant saliver le public.
Meilleur confiturier de France et champion du monde de la confiture, Stéphan Perrotte, était l’invité d’honneur de la 14e fête de la confiture, de l’osier et des plantations d’automne ce week-end à Saint-Fraigne. Pour lui, la confiture est un « produit à remonter le temps ».
Lot-et-Garonne : le kiwaï, ce dérivé du kiwi encore méconnu
« Il est très peu consommé en France. Toute ma récolte part en Allemagne car ils sont fous de baies. » Par sa petite taille (1,5 cm de diamètre) et son aspect, le kiwaï (contraction de kiwi et bonsai) n’attire de fait pas les foules. Et si Bernard Stedile a choisi d’en faire pousser sur son exploitation au bord du Lot, depuis 2010, c’est que le marché de ce cousin du kiwi, plus doux et dépourvu de poil, devait forcément s’annoncer juteux. « Nous faisons partie d’un groupe de producteurs et c’était une stratégie du bureau de ventes Primland (40). Si visuellement, il séduit peu, quand on le fait goûter en revanche, les gens sont étonnés », confie l’arboriculteur.
Confituriades
Marlène Stédile, 2e prix aux Confituriades de Beaupuy, ne compte pas s’arrêter là !
La jeune Marlène Stédile s’investit pour la seconde saison dans la confection de confitures originales et inédites dans son laboratoire Les Confiseries du Verdie. Et aussi dans la fabrication de jus à partir de fruits qu’elle presse elle-même et que les gens s’arrachent, comme celui du petit fruit exotique que fait pousser son papa, le kiwai. « J’ai participé, pour la première fois, aux Confituriades de Beaupuy cette année, parallèlement au concours principal, j’ai participé à celui des exposants. J’ai obtenu la 2e place avec ma confiture orange/safran », dit-elle dans un grand sourire contenu mais teinté d’une pointe de fierté.
Artisan artiste
Marlène Stédile après un début professionnel comme spécialiste de la communication, change radicalement d’orientation. « Chez moi, il y avait toujours de grandes quantités de fruits, comme plusieurs variétés de fraises, des kiwis jaunes, rouges et verts. J’ai eu l’idée de réaliser des confitures artisanales, à ma façon. J’ai installé un laboratoire, je me suis fait fabriquer un chaudron en cuivre adapté à ma façon de cuire les fruits, par petites quantités. » La clientèle se développe, en parallèle à ce prix qui vient récompenser son travail d’artisan artiste.
Par Jean Escodo
Du graphisme à la confiture - Le Républicain 47
Lot-et-Garonne: Marlène est passée du graphisme à la confiture
Marlène Stedile s'est lancée dans la confection de confitures en utilisant des fruits produits dans l'exploitation familiale de Bourran
Marlène Stedile s’est récemment distinguée lors des Confituriades de Beaupuy.
Pour sa première participation, elle a gagné le deuxième prix des exposants avec sa confiture Orange-Safran, « que j’ai choisi instinctivement parce que je l’aime beaucoup » sourit la jeune femme.
Pour le concours international, elle obtient une très honorable 14ème place.
« L'an dernier, j'y étais allée en visiteur et là, j'ai eu envie de tenter. J'ai fait de bonnes rencontres et j'ai reçu plein de conseils ».
Une reconversion récente
Elle peut être fière de ce résultat.
D’autant que sa reconversion comme confiturière est assez récente. Marlène Stedile a commencé sa vie professionnelle comme graphiste, « j’aimais bien dessiner et c’est le métier qui se rapprochait le plus. » Après avoir fait quelques années à Strasbourg et Toulouse, « j’ai voulu faire quelque chose de plus artisanal ».
Celle qui n’aime pas la routine, ne risque pas de la trouver tant le champ des possibles lui est désormais ouvert. Elle a décidé de revenir en Lot-et-Garonne où ses parents sont producteurs de fruits dans une grande exploitation agricole à la frontière de Bourran et Clairac.
Elle a décidé de donner leur chance aux fruits que le calibre ne permet pas de vendre.
« Je voyais tous ces fruits, je voulais faire quelque chose même si beaucoup étaient vendus en second choix ».
Les confiseries du Verdier
Elle allait les transformer pour les sublimer. Ainsi Marlène Stedile a fait une reconversion professionnelle en confiserie et chocolat.
Sur l’exploitation de ses parents, elle a aménagé un laboratoire dans lequel elle élabore des recettes et fabrique ses confitures, de manière artisanale, « en petite quantité, au chaudron en cuivre. Je ne prends que des fruits du Lot-et-Garonne ».
Mais Marlène Stedile n’a pas tourné totalement la page de son métier de graphiste puisqu’elle réalise elle-même toutes ses étiquettes. Elle les dessine à la main au crayon avant de les scanner pour les coloriser.
Vente à la ferme le mercredi après-midi, lieu-dit Verdier à Bourran. 06.35.22.08.34. confiseriesduverdier@gmail.com ou sur les réseaux sociaux #confiseriesduverdier
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